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Gastronomie

La viande haute couture, directement de la ferme à l’assiette… Voici le credo du tout nouveau restaurant « Bohème » qui a ouvert récemment à l’entrée du village, dans le bel écrin de l’ex-Paloma. A sa tête, un enfant du village, Maxime Petit, associé à Alexandre Polmard, fils d’éleveurs/bouchers fournisseur des plus grandes tables françaises.

Maxime Petit a grandi à Mougins.  Fils de boucher, il côtoyait déjà dans sa jeunesse les cuisines des grands chefs qui se fournissaient chez son père, dont le célèbre Roger Vergé. Il a appris très tôt le respect du produit et admiré le savoir-faire de ses aînés, leur goût pour la qualité et l’authenticité des matières premières. Autant de valeurs qui, quelques années plus tard, ont fait de sa rencontre avec Alexandre Polmard, fils des éleveurs / bouchers fournisseurs des plus grandes tables françaises, un véritable coup de foudre professionnel.

Tous deux passionnés, Maxime & Alexandre prônent une même consommation éthique de la viande. Inspirés par l’élevage raisonné pratiqué par la Maison Polmard (sélection minutieuse des animaux, seulement 2 abattages / semaine, valorisation de toutes les parties de la bête, aucune surproduction…) ils créent leur propre filière d’élevage, « Héritage », afin que cette « autre viande » soit accessible à un grand nombre de restaurants.

Puis ils décident de lancer ensemble tel un emblème de leur philosophie le restaurant « Bohème ». Maxime a piloté avec succès « Le Grill de Mourachonne » à Pegomas durant dix ans, il connaît le métier.  Alexandre n’est pas novice non plus, la maison familiale Polmard dont il a repris les rênes en 2012 fournit les tables gastronomique de l’Hexagone et possède déjà trois restaurants en Lorraine et à Paris.

Dans ce nouvel établissement mouginois inscrit dans la lignée des nouveaux modes de consommation responsables, « on donne du sens à ce que les clients mangent, on leur explique, on leur fait découvrir des pièces inédites, le but étant de valoriser toute la bête afin d’éviter toute surproduction », confie Maxime Petit. Chaque jour, l’ardoise affiche les morceaux disponibles. Celles-ci sont soigneusement préparées au barbecue au feu de bois ou au charbon argentin, la cuisson idéale. Pour parfaire l’expérience, nous avons fait venir du Pérou le chef Manuel Rondan Rodriguez qui excelle dans ce type de préparation. Alexandre l’avait repéré dans un resort aux Maldives ! « 

La carte affiche une cuisine fusion, avec essentiellement de la viande, mais aussi d’autres choix, dont du poisson, lui aussi choisi de façon éthique et responsable. Ici, même la décoration respecte cette philosophie. Conçue par l’architecte d’intérieur Chloé Genter, elle allie l’élégance des tables mouginoises aux matériaux naturels, nobles et authentiques. Le cadre est chaleureux, propice à la dégustation, à la mise en valeur du produit. En salle, à la tête des équipes, on retrouve Patrice Dubois, ex-manager du Paloma, également passé par La Bastide Saint-Antoine de Jacques Chibois, garant d’un service soigné et exigeant.

Vous laisserez-vous tenter par cette nouvelle et singulière expérience gustative ? De nombreux clients sont déjà séduits !

Bohème, mardi-samedi / 47 Av. du Moulin de la Croix. / 06 76 98 05 15 / MENU ►  qrco.de

 

 

Il y a quelques mois, l’adorable “Resto Des Arts” blotti au cœur du vieux village, changeait de main après avoir été dorloté durant plusieurs années par Denise & Grégory. Aux manettes désormais, trois enfants du coin. Trois copains d’enfance qui ont su préserver l’âme des lieux tout en lui insufflant un nouvel élan. Ils s’appellent Macéo, Victor et Paco. Moyenne d’âge : 25 ans. Une jeunesse pleine de fougue et de passion, déjà marquée cependant par de belles expériences et de nombreux voyages.

Macéo et Victor se rencontrent durant les années collège, à L’institut Fénelon de Grasse. À l’époque, Victor habite déjà à Mougins, dans la même rue Foch où se trouve aujourd’hui le restaurant. Retour aux sources ! Paco, le troisième “mousquetaire” vient compléter la bande un peu plus tard.

Ils ne se perdent plus jamais de vue, mais chacun son parcours.

Macéo, fils d’un père architecte dans l’hôtellerie-restauration, rêve depuis toujours d’évoluer dans ce milieu et poursuit des études au sein de la prestigieuse école Vatel. Il travaille ensuite à l’étranger, notamment dans les Emirats Arabes Unis, en Espagne, ou en Angleterre.

Victor se spécialise dans la gestion, puis s’expatrie en Australie où il tombe également dans la marmite de la restauration. “Au départ ce n’étaient que des petits jobs, mais j’ai adoré : le contact avec les gens, les bons produits, la cuisine, l’ambiance…”

Paco part quant à lui étudier l’économie à Londres. Puis la COVID le renvoie en terres azuréennes. Victor et Macéo travaillent alors dans l’hôtellerie restauration à Cannes et vivent en colocation à… Mougins village.  Les trois amis se retrouvent.

Un coup de cœur !

Le projet d’ouvrir un restaurant ensemble naît un soir, ou plutôt un matin très tôt, après quelques verres partagés. Ils y pensent depuis longtemps mais décident de se lancer. Pour de vrai. “Nous avions déjà eu des expériences de gestion d’établissements et nous nous sommes dit que quitte à travailler comme des fous, autant le faire pour nous !” Le lieu est déjà tout choisi : Mougins, ce village qu’ils adorent.

Ils lancent alors les recherches et visitent le “Resto des arts”. “ Ce fut un vrai coup de cœur, nous avons été séduits par l’âme du lieu et son potentiel, le feeling est de suite passé avec les anciens propriétaires”. 

Il leur faut plusieurs mois pour convaincre les banques et réaliser quelques travaux avant d’ouvrir, au beau milieu de la saison.

Le décor est soigné, élégant, arty, moderne. À l’extérieur, la terrasse invite à se poser pour profiter des charmes du village. À l’intérieur, deux salles cosy vous accueillent dans une atmosphère chaleureuse où flottent de doux effluves.

Déjà sélectionné par le guide Gault & Millau

En cuisine, ce sont Bastian et Amir qui officient, deux autres copains de longue date venus compléter l’équipe. Leur signature : une cuisine fusion méditerranéo-asiatique avec des produits frais, de saison et locaux (agneau des Adrets, primeurs des environs, citrons de Menton, olives de Nice, bière du Mercantour…). La carte change tous les deux ou trois mois !

Rapidement la cuisine, l’ambiance amicale, l’accueil soigné font recette. Le restaurant affiche complet dès les premières semaines, séduisant aussi bien les fidèles de l’ancienne formule (y compris les anciens propriétaires !) qu’une nouvelle clientèle, plus jeune et diversifiée, venant aussi de Cannes, Nice, Monaco, ou de l’étranger…

Même le guide Gault & Millau ne s’y est pas trompé, classant l’établissement dans les meilleures tables azuréennes seulement un mois et demi après son ouverture !

À découvrir sans tarder, midi ou soir, sans oublier le tout nouveau brunch du dimanche !

Infos + ►

Ouvert du mercredi au dimanche.

20 Rue du Maréchal Foch, 06250 Mougins

Tel : +33 (0)4 93 75 60 03

https://restodesarts.com/

Les fêtes de fin d’année approchent ! 🎅🍾
Plusieurs de nos restaurateurs mouginois ont déjà proposé leurs menus de fêtes, découvrez-les ci-dessous (propositions mises à jour à jour régulièrement). Faites-votre choix et pensez à réserver, les tables mouginoises sont toujours très prisées 🙂

 

Une vaste terrasse ensoleillée même au cœur de l’hiver. Un intérieur cosy mais aéré à la décoration soignée, saupoudrée de teintes chaudes et de doré. Dans l’assiette, des produits frais cuisinés et présentés avec soin. Des classiques de la brasserie traditionnelle revisités avec des touches exotiques et méditerranéennes.

Depuis son ouverture, La Riviera séduit de nombreux palais et fait battre le nouveau Cœur de Mougins. Comme celui de Julien Rigault, le « papa » de cette nouvelle adresse  mouginoise où l’on sert le client à toute heure de la journée, selon les envies.

Ce n’est pas le premier essai de ce restaurateur passionné originaire de la région parisienne. Amoureux du soleil azuréen, il a rejoint la région voilà vingt ans, et s’est lancé en autodidacte dans la restauration, tenant une première affaire au centre de Sainte-Maxime pendant 10 ans, puis une autre à Cannes.

Il cherchait un nouveau projet, mais rien ne lui convenait : mal placé, pas assez d’espace… Jusqu’au coup de cœur pour ce nouvel emplacement mouginois qu’il a vu se bâtir chaque jour au gré de ses trajets en voiture vers l’école de sa fille.

Un service à tout moment de la journée

Julien n’est pas de ces patrons distants, il s’implique pleinement. Maîtrisant tous les postes, vous le croiserez aussi bien en salle, que derrière le bar ou en cuisine en soutien des chefs selon le besoin. Ses seules obsessions : la qualité et la satisfaction des clients : « Je veux  offrir un vrai moment de plaisir, un voyage culinaire, un service impeccable et souriant. Le tout à des prix raisonnables, à l’image du plat du jour compris entre 13 et 17 €. »  Pour cela, Julien peut compter sur de solides soutiens : le chef passionné Fabrice Bellissent, formé dans de grandes maisons. Mais aussi son manager Laurent Bellino, qui gère la salle de main de maître.

Outre le déjeuner ou le dîner, La Riviera vous accueille à tout moment de la journée.

Dès le petit-déjeuner, savourez des thés raffinés, des cafés biologiques du torréfacteur niçois Malongo, des viennoiseries, mais aussi des jus fraichement pressés et des boissons detox…

L’après-midi, découvrez la carte de boissons chaudes (café, latté aromatisé) et dégustez des crêpes, des viennoiseries ou l’une des créations de la pâtissière Charlotte.

Enfin, entre 17h30 et 19h, c’est apéro time, avec un choix de tapas et de planches à partager autour d’un cocktail, ou autre !

Du lundi au samedi :  8h00- 22h00. www.larivieramougins.com 
Accès : 630 av Tournamy, Cours des arts, Mougins. +33 4 92 99 18 45

Installé au pied du vieux village de Mougins, le restaurant Le JULES a ouvert ses portes cet été 2023. Un petit nid coquet, intime et chaleureux où flotte un parfum d’amour et de bons petits plats. Aux manettes en cuisine comme salle : Jennifer et son fils adoré, Jules.

Ces deux-là sont inséparables. Depuis qu’il est né voilà 18 ans, Jennifer porte et enveloppe son enfant d’une force et d’un amour inconditionnels, mettant à mal les diagnostics de « handicap à 80% » qui l’avaient condamné alors qu’il était tout bébé. Elle se consacre entièrement à lui, se bat, le stimule, lui apprend la vie comme la cuisine, et le beau jeune homme s’épanouit. Aujourd’hui, elle l’entraîne dans son rêve de restauration et leur complicité fait de petites merveilles dans l’assiette.

Au Jules, attablés sur les quelques tables en terrasse ou dans la salle toute de lambris et de blanc vêtue, on se sent comme à la maison. Au mur, une affiche évoque l’illustre grand-père artiste François Raty. Et dans l’assiette, uniquement des produits frais, locaux, cuisinés avec le cœur, à l’image des kilos de pommes de terres frites préparés chaque matin avec la plus grande attention par Jules, sous le regard attendri mais non moins exigeant de sa maman.

Des plats à la demande

Outre une ardoise déjà bien appétissante qui évolue au gré des saisons, les habitués peuvent même commander le plat de leurs envies à la demande, en réservant un peu en avance. « Je travaille avec les fournisseurs et les commerçants du coin comme Les pépites du fromager ou la boucherie Lerda. Si un client veut une côte de bœuf, il n’a qu’à demander et je la lui prépare ! »

Que ce soit pour un petit-déjeuner, un déjeuner, un dîner entre amis, et même un brunch le dimanche, « LE JULES » est le lieu où l’on renoue avec une cuisine simple et familiale qui fait du bien au cœur comme aux papilles !

Ouvert dès 8h30 du mardi au dimanche. Le Moulin de La Croix, 120 Av. Font-Roubert, 06250 Mougins. Téléphone : 09 82 64 32 60. Brunch le dimanche.

 

 

C’est l’histoire d’un amour d’adolescence qui ne s’est jamais éteint et qui, après deux beaux enfants, donne naissance aujourd’hui à une aventure professionnelle commune : la Pâtisserie Leyzour, dont le laboratoire a ouvert tout récemment au cœur de la campagne mouginoise.

Derrière les fourneaux, les moules et les poches à douille : Charles-Elie, chef pâtissier depuis 20 ans. Derrière tout le reste : Leslie. Ces deux-là ont été frappés par la flèche de Cupidon au collège, à Paris, alors qu’ils n’avaient que 14 ans. Depuis, ils ne se quittent plus.

Leslie assiste aux premiers pas d’apprenti de son amoureux dans de grandes maisons, notamment chez Ladurée. Charles-Elie la soutient dans ses envies de cinéma et la suit à Bruxelles lorsqu’elle se forme, plus spécifiquement au métier de cheffe opératrice. Le jeune chef travaille alors chez Renard, puis pour la pâtisserie du roi : Wittamer.

Les opportunités professionnelles les emmènent par la suite au Maroc où Charles-Elie est chef international pour Ladurée, puis au Sénégal. Le pâtisser y a décroché un poste prestigieux en tant que chef de La Marquise, première pâtisserie française de Dakar. Leslie y renoue avec ses origines puisqu’elle est née dans la capitale sénégalaise où vit encore une partie de sa famille. Elle continue de travailler pour le cinéma mais la naissance de leurs enfants vient pointer une incompatibilité de planning entre ses horaires irréguliers, les réveils matinaux de Charles-Elie et la vie de famille.

Depuis quelque temps déjà, le couple mûrit l’idée d’un projet commun autour de la création de leurs propres pâtisseries. Ils décident de se lancer.

Après des mois de réflexions et de mise en place, c’est à Mougins, dans la propriété des grands-parents de Leslie que leur rêve voit le jour, fin 2022.

Galets, palets & macarons

Au cœur de l’ADN des toutes jeunes pâtisseries Leyzour, les convictions éthiques et écoresponsables de Leslie viennent s’ajouter au savoir-faire de Charles-Elie.

Derrière leurs galets, macarons et palets (leurs premières spécialités avant bien d’autres) on trouve des produits de qualité, bios, essentiellement sourcés localement comme les fruits & herbes aromatiques de La Bigarade à Vallauris, les roses et le romarin de La Ferme du Val Del Prat à Lucéram, les fraises Mara des bois d’Alexandre Falinski à Mouans-Sartoux, la fleur d’oranger et les agrumes des Falcou et Strutynski à Vallauris, la lavande de La cueillette provençale à Bouyon, le géranium rosat et le pin sylvestre du Jardin de la Bastide à Grasse…

Même les emballages sont biodégradables et les papiers ensemencés avec des graines de fleurs sauvages !

Pour l’instant, pas de projet de pâtisserie avec pignon sur rue pour les jeunes entrepreneurs. Ils préfèrent proposer leurs produits dans des points de vente en accord avec leurs convictions, notamment des magasins bios comme le Biocoop ou encore le restaurant/ salon de thé Iki.T à Mougins. Sans oublier les soirées spéciales feu d’artifice au sommet du clocher durant lesquelles l’Office de tourisme de Mougins propose leurs spécialités !

Enfin, il est possible de commander par téléphone (06.40.36.90.39) et de venir chercher les produits directement au laboratoire, chemin de Jylloue, à Mougins. L’occasion de rencontrer ces jeunes passionnés !

Toutes les infos sur : www.patisserieleyzour.fr