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Gastronomie

Le chef Nicolas Decherchi a marqué l’histoire gastronomique de Mougins lorsqu’il tenait les rênes du restaurant étoilé Paloma. Aujourd’hui, il revient sur la commune à la tête de Come Prima (ex – « Un moment Barnes »). Une ode raffinée à la cuisine italienne orchestrée avec sa compagne Ornella Bettati qui nous dévoile le projet :

Ornella, vous venez de reprendre ce restaurant avec Nicolas Decherchi, pouvez-vous nous raconter l’histoire ?

Tout comme « Un moment Barnes », c’est un projet en collaboration avec le groupe immobilier Barnes qui a déjà lancé un concept de restaurant lifestyle à New York, avec le chef Daniel Boulud. Nous avons voulu apporter une véritable identité, une cohésion dans les propositions. Aujourd’hui, il y a un concept clair : une carte 100% italienne. Et un nouveau nom : Come Prima.

Pourquoi ce changement de nom ?

Le nouveau nom de l’établissement résume à lui seul le concept : Come Prima, « comme avant » en italien. Un hommage à la cuisine traditionnelle italienne, à la convivialité d’une table familiale. Nous voulons vraiment recréer l’ambiance d’un repas chez la « nonna », avec une cuisine généreuse, raffinée, mais pas gastronomique au sens strict. Je suis moi-même italienne, nous nous sommes inspirés des plats de mon enfance. Et puis « Come Prima », c’est aussi une référence à une chanson de Dalida, que nous aimons beaucoup avec Nicolas.

Pouvez-vous nous parler de la carte ?

Ce sont des plats bien connus, mais réinventés, avec une vraie recherche sur les produits. Par exemple, nous proposons des pâtes Cacio e Pepe, un souvenir d’enfance pour moi, que l’on reproduit ici avec beaucoup de soin. En dessert, nous avons un baba à l’Apérol, clin d’œil à notre amour pour le Spritz. Il y a aussi une mousse au chocolat à l’huile d’olive et fleur de sel. Nicolas est toujours à la tête de son restaurant le Repère à Mandelieu-la-Napoule, mais en parallèle, il s’implique pleinement dans cette nouvelle aventure et supervise la cuisine avec rigueur, ce n’est pas juste une caution ou un nom. De mon côté, c’est ma première véritable aventure dans la restauration. Je viens du droit des affaires, mais je m’occupe maintenant de toute la partie événementielle, et je suis partenaire de direction.

Nicolas Decherchi est-il heureux de son retour à Mougins ?

Oui, et il est ravi ! Il a une forte attache à cette ville où nous habitons, et cela se ressent. Beaucoup de Mouginois appréciaient sa cuisine au Paloma et sont heureux de son retour. C’est une vraie fierté pour nous.

La décoration, va-t-elle changer ?

Pas pour l’instant. Nous gardons également la dimension artistique avec de nouvelles expositions à venir ainsi que des animations. L’artiste Jenkell, connue pour ses sculptures de bonbons, animera des ateliers « Create Your Own Bonbon » dans le restaurant dès cet été.

( Cliquez sur les photos pour agrandir 👇)

INFOS PRATIQUES  :

🏠 461 Av. Saint-Basile, 06250 Mougins 
🕒 Ouvert du mardi au dimanche
📞 Réservation conseillée : +33 (0)9 81 86 69 75 / mougins@maisonbarnes.com
🌐 Site web : www.unmomentbarnes.com

 

 

 

Un soupçon de musique chill savamment dosée ; des parasols qui secouent leurs franges au gré d’une brise subtile ; un mariage de teintes or et terracotta pour épicer les esprits ; un panorama apaisant sur les coteaux de Grasse, caressé par la lumière mordorée du soleil presque couchant…  Bienvenue au Tigrr Mougins, niché dans le merveilleux écrin du Mas Candille*****

Créé en 2013 par Jérôme Foucaud, fils et petit-fils d’hôteliers, le Tigrr séduit partout où il s’installe.

Si chaque établissement possède sa propre identité, tous partagent néanmoins des caractéristiques communes : l’atmosphère, la programmation musicale et événementielle, l’incontournable terrain de pétanque, et bien sûr, les spécialités à la carte.

Des saveurs asiatiques raffinées

Pour lancer le restaurant de Mougins, celle que l’on appelle « Madame Pam », la cheffe historique des autres établissements, a fait le déplacement en personne, afin de s’assurer que la « patte » du Tigrr soit bien respectée. Originaire du Cambodge, elle a conçu une carte qui convoque les meilleures saveurs d’Asie, notamment celles de son pays natal et de Thaïlande, tout en y apportant une touche personnelle. Parmi ses plats phares, on trouve la salade de bœuf, le curry vert, la dorade en feuilles de bananier ou encore des sushis faits maison. Sans oublier le fameux canard laqué inspiré des classiques venus Chine.

La cheffe et ses équipes privilégient des ingrédients frais et nobles, comme le bœuf Angus ou le filet de Cimental, ainsi des épices importées pour donner à chaque plat une saveur incomparable. Pour le pain, place aux talents locaux avec les excellentes créations de Christophe Boutès de La Mouginoise des Pains. Quant aux cocktails signature, ils révèlent eux aussi des arômes uniques, teintés d’exotisme !

Le nouveau directeur de la restauration Simon Le Briquir fait également partie de la famille Tigrr. Il vient tout droit de l’établissement de Gordes, après avoir fait ses armes au sein d’adresses de prestige à Courchevel ou dans le groupe Barrière. Ses maîtres mots : « qualité, accueil haut de gamme, et convivialité » ! Car au Tigrr, au-delà de manger ou siroter un verre, on propose une véritable expérience, qui varie au gré des jours de la semaine.

Un programme événementiel pour l’été

Ainsi, cet été, du lundi au samedi, les clients peuvent profiter de DJ sets en extérieur de 17h à 21h, avant de se retrouver à l’intérieur pour une ambiance plus intimiste. Le dimanche, place à la musique live dès 18h30 avec des groupes soigneusement sélectionnés par la maison Tigrr. Le jeudi soir est réservé au karaoké dans la « Cigar Room » à partir de 21h30, dans une ambiance détendue et conviviale. Par ailleurs, le restaurant propose chaque soir des activités comme la pétanque, avec des apéritifs et des cocktails à déguster en extérieur, des plats à partager, toujours dans une une atmosphère relaxante et festive !

PS : Vous êtes plutôt tentés par des saveurs méditerranéennes à déguster au bord de la piscine ?  Rendez-vous au Pool, l’autre restaurant du Mas Candille, ouvert les jours de 12h à 16h et en week-end, sur réservation.

Savoir +

Ouvert aux clients de l’hôtel comme au public extérieur.

Tous les soirs dès 17h

172 Bd Clément Rebuffel,
06250 Mougins
mail:
info@mascandille.com
Tel :
04 92 28 43 43
Site web Tigrr
 

 

 

 

Alerte nouvelle adresse gourmande et conviviale ! Clarisse et Hugo, jeunes trentenaires mouginois, viennent de redonner vie à l’ancien restaurant Pepperoni, avenue du Maréchal Juin. L’établissement se nomme désormais L’Atrium, comme leur autre restaurant ouvert à Cannes début 2023.

« Notre concept plaît, nous avons voulu garder la même recette gagnante », confie Clarisse.

Le principe : dans un cadre chaleureux et élégant doté d’une petite terrasse, proposer une cuisine française et maison, axée autour de bonnes viandes, cuites à la pierre de lave ou directement sur la table, à l’aide d’un petit brasero au charbon de bois.

« Nous avons découvert le système du brasero propice aux échanges et au partage lors de séjours à la montagne, cela nous a beaucoup plu, et nous avons décidé de le ramener sur la côte. D’abord à Cannes, et désormais à Mougins. »

Les braseros de table qui font l’ADN des restaurants Atrium ont été confectionnés sur mesure par un artisan à Megève. On peut y partager, à partir de deux personnes :  filets de poulet, de canard, de bœuf, avec en option, le supplément reblochon !

Les amateurs de viande pourront également déguster les spécialités cuites sur la pierre de lave : les ribs de porc en marinade, les côtelettes d’agneau, le poulet le filet et la côte de bœuf ou de veau, le poulet entier… Le tout, accompagné de frites cuites à la graisse de bœuf.

Quant à ceux qui préfèrent le poisson ou les options végétariennes, ils ne sont pas en reste :

Voir la carte détaillée ➡️ ici

En coulisses :

Les propriétaires :

Hugo est tombé dans la marmite de la restauration tout jeune, via son père restaurateur. Clarisse, originaire du Var, exerçait auparavant dans les ressources humaines. Le couple a travaillé ensemble dans un bar de nuit avant de se reconvertir. En février 2023, ils ouvrent l’Atrium Cannes, juste après la naissance de leur fils. Passionnée de cuisine, Clarisse conçoit avec Hugo l’ensemble les menus, ils testent les recettes et adaptent les plats selon les retours. Aujourd’hui, ils se répartissent les tâches et vont et viennent entre les deux restaurants. Un véritable challenge pour les jeunes parents ! « Il faut une bonne organisation, mais nous avons 30 ans et nous nous sommes dits que c’était le moment ou jamais pour nous lancer ces défis. Heureusement, nous habitons non loin de l’établissement à Mougins, et nous sommes bien aidés par les grands-parents. Sans cela, ce serait compliqué ! » explique Clarisse.

Si le couple n’envisage pas pour l’instant une troisième adresse, il reste ouvert à l’idée de développer une chaîne L’Atrium ailleurs. « Si quelqu’un vient toquer à notre porte et nous propose d’ouvrir une franchise ailleurs, pourquoi pas ! »

Savoir +

Fichier:Instagram icon.png — Wikipédia
405 Av. du Maréchal Juin, 06250 Mougins
Téléphone : 06 21 92 31 93
Fermé les dimanches et lundis

 

Rendez-vous ce dimanche 25 mai pour célébrer la Fête des mères. Pour l’occasion, réunissez-vous en famille autour d’une des tables mouginoises, où de nombreux restaurateurs ont préparé des menus spéciaux pleins de saveurs et d’amour !

Quelques propositions :

 

Au cœur du quartier Saint-Basile, ce nouveau restaurant fait partie du concept « hospitality » développé par le groupe BARNES, déjà décliné à New York (Maison BARNES en partenariat avec le chef Daniel Boulud), Paris (Résidence hôtelière Maison Boissière) et maintenant à Mougins. Une initiative qui entend créer des lieux élégants et inspirants, connectés au territoire et à la culture locale.

L’adresse mouginoise est adossée à l’agence immobilière BARNES (à l’étage). Une fois la porte de la maison poussée, nous voilà enveloppés par une atmosphère chaleureuse et feutrée. L’élégant décor ponctué de bleu et de pourpre invite à l’apaisement. Au choix, différents espaces : salle principale, petits salons, véranda… Avec l’arrivée des beaux jours, le superbe jardin peuplé de figuiers, néfliers et autres arbres fruitiers est un enchantement. Un peu plus loin, le terrain de pétanque aménagé est une ode à l’art de vivre méditerranéen.

À la carte, Thomas Letellier, à la fois chef de cuisine et directeur de l’établissement, propose une cuisine raffinée, soignée, mais accessible, avec un plat du jour à 19 €, et une formule déjeuner avec plat et dessert du jour à 24 €.

Inspirée du Sud, des saisons et des produits locaux,  elle se décline en plusieurs propositions variées : ceviche de dorade, souris d’agneau, gambas à la provençale, wok de légumes, tagliata de bœuf… Parmi les spécialités du chef : la tatin provençale. “Tout est fait maison, avec un maximum de produits bio et en circuit court. Nous cultivons aussi nos herbes et légumes dans notre jardin, pour une cuisine sincère et respectueuse”, explique Thomas.

Le jeune chef a fait ses armes à Paris, notamment dans les cuisines du restaurant traditionnel français « D’Chez Eux », aux Invalides, connu pour être « la cantine de l’Assemblée nationale ». Sur la Côte d’Azur, il a été directeur d’exploitation traiteur, puis il a lancé sa propre société de traiteur événementiel, avant de saisir l’opportunité proposée par le groupe BARNES.

Après quelques mois, de nombreux palais sont déjà conquis par son savoir-faire.

Un lieu pluriel : galerie, librairie, coworking…

Outre la restauration, « Un moment BARNES » c’est aussi :

  • Un coin librairie dédié à l’art de vivre (voile, gastronomie, automobile…)
  • Une galerie d’art au sous-sol et dans le jardin, avec des expositions temporaires (actuellement : Flowers de l’artiste néerlandais Bas Meeuws au sous-sol ainsi que l’exposition « Végétal » d’Étienne Viard dans le jardin, dès le 14 avril )
  • Des espaces de coworking intimistes avec salons et accès au jardin
  • Un caviste proposant une sélection pointue de vins confidentiels, élaborée par le sommelier Joris Coutel, avec un espace de dégustation.

À noter que le restaurant dispose d’une salle de séminaire pouvant accueillir jusqu’à 10 participants, et qu’il est également possible de privatiser l’ensemble de l’établissement (mariages, séminaires… jusqu’à 150 personnes.)

( Cliquez sur les photos pour agrandir 👇)

INFOS PRATIQUES  :

🏠 461 Av. Saint-Basile, 06250 Mougins 
🕒 Ouvert :  Mardi & mercredi : 12h – 18h | Jeudi à samedi : 12h – 22h30 | Fermé le dimanche & lundi
☕ Salon de thé & goûters l’après-midi
📞 Réservation conseillée : +33 (0)9 81 86 69 75 / mougins@maisonbarnes.com
🌐 Site web : www.unmomentbarnes.com

 

 

 

 

En quelques années seulement, Morgan Ricci et son frère Esteban ont propulsé leur marque de rhums, Famille Ricci, au sommet de l’excellence mondiale. Partis d’un garage familial à Mougins où ils ont assemblé, élevé et embouteillé leurs propres rhums, ils ont su imposer leur vision audacieuse, multipliant les distinctions et les projets ambitieux. Aujourd’hui, sous le nom de Ricci’Spirits, ils s’ouvrent au public avec une boutique, des visites, des ateliers et des formations. Ils étendent également leur expertise à d’autres spiritueux et s’apprêtent à marquer l’histoire avec la production du premier whisky de la Côte d’Azur. Retour sur une aventure hors du commun avec son fondateur associé Morgan Ricci.

Morgan, comment vous êtes-vous lancé dans l’activité d’embouteilleur de rhum ?

C’est une passion transmise par mon père. Il n’était pas dans la production d’alcool, mais il possédait une affaire sur Cannes, La Chunga, où il y avait des spiritueux de qualité. J’ai grandi dans cet univers, à goûter des produits d’exception. Je pensais d’ailleurs reprendre l’établissement une fois devenu adulte. Quand mon père a finalement revendu La Chunga, je me suis demandé ce que j’allais faire. J’aimais les vins, les champagnes et les spiritueux, alors j’ai commencé en tant que commercial pour différentes maisons pendant six ans. Puis, je suis devenu technico-commercial et j’ai approfondi mes connaissances sur la production. Après cela, j’ai tenu une cave à Antibes avec mon ex-compagne. C’est là que j’ai découvert de nombreux types de rhums et rencontré des producteurs passionnants.

C’est à ce moment-là que vous avez eu le déclic ?

Exactement. J’avais toujours gardé dans un coin de ma tête l’idée de produire moi-même. Mon alcool de cœur était le Cognac, pour son élégance et sa complexité. Mais la production de Cognac est très réglementée et cela ne me correspondait pas, car je voulais innover. Je me suis tourné vers le rhum, j’allais devenir embouteilleur, assembler des jus du monde entier, et créer mes propres cuvées. Pendant quatre ans, j’ai voyagé et visité de nombreuses distilleries pour apprendre au maximum. J’ai suivi des formations à l’École des spiritueux de Cognac et lu énormément, alors que je n’avais jamais lu un livre de ma vie, sauf les Harry Potter ! J’ai expérimenté chez moi, testé des vieillissements avec différents bois, pour me forger ma propre méthode.

Pourquoi embouteilleur de rhum et non distillateur ?

D’abord pour une question pratique : investir dans une distillerie demande un budget énorme et des connaissances techniques spécifiques qui n’étaient pas mon point fort. Ensuite, cela me permettait de voyager, de sélectionner des rhums de qualité. L’assemblage est essentiel : le vieillissement représente 50 à 70 % de l’aromatique finale d’un vieux spiritueux.

Quand a commencé précisément l’aventure de Rhum Ricci ?

En 2019, à Mougins. Du haut de mes 29 ans, je suis arrivé avec une philosophie nouvelle : vieillissement dans différents types de bois et assemblages qualitatifs. Dans un milieu conservateur, cela a surpris. Nous avons commencé avec quatre cuvées, des rhums accessibles à 40 degrés. En 2020, nous avons produit et vendu 5000 bouteilles, alors que j’en avais prévu 2000.

Pourquoi avoir lancé votre activité à Mougins ?

Je suis un enfant du cru, très attaché à son territoire. J’ai grandi sur la commune, chemin du Fassum et aussi chez ma grand-mère, chemin de Pibonson. C’est d’ailleurs dans son garage et sa maison que nous avons installé nos premiers fûts et débuté l’aventure ! J’ai très vite été rejoint par ma mon petit frère Esteban qui est devenu mon associé. C’est une histoire familiale. D’ailleurs, la bouteille de notre première cuvée Dynasty qui réunit toutes les familles de rhums du monde à l’image d’une grande famille unie, est à l’effigie de celui qui m’a élevé, Roger Ferrer, à qui je voulais rendre hommage.

En 2021, vous obtenez le titre de meilleur rhum du monde…

C’était le plus grand concours exclusivement dédié au rhum jamais organisé. Le jury était composé d’experts internationaux et la dégustation s’étalait sur un mois, avec des fiches détaillées pour chaque produit. Un jour, je reçois un appel du président du concours. Il me dit qu’on a obtenu six médailles, dont deux de finalistes. Puis, il m’annonce que nous avons remporté le titre de meilleur rhum du monde toutes catégories confondues avec L’OVNI numéro 2 ! C’était un assemblage audacieux d’un rhum exceptionnel d’une distillerie fermée avec un autre issu d’une production totalement différente. Au départ, on m’a dit que c’était « insultant » de faire ça. Mais c’est justement avec ce rhum que nous avons gagné !

Qu’avez-vous ressenti ?

En apprenant cette nouvelle, j’ai craqué et fondu en larmes. Toute la pression et les années de travail ont lâché d’un coup. Très vite, ce prix a changé notre trajectoire. Les sceptiques et les critiques ont été bluffés, le regard des professionnels a vraiment changé. L’impact a été énorme, les revendeurs sont venus naturellement à nous. Nous avons environ 500 cavistes en France qui distribuent nos produits… À partir de 2022, nous avons également commencé à exporter, principalement en Europe et en Asie, et les volumes sont passés à 30 000 bouteilles produites par an.

Vous avez poursuivi votre croissance

En 2023, nous avons investi dans de nouvelles machines, comme l’embouteilleuse automatique, pour faire face à la demande grandissante. Nous avons augmenté notre capacité à 80 000 bouteilles pour 2024. Nous avons multiplié les récompenses. Nous venons de remporter le titre de meilleur embouteilleur indépendant du monde 2024 devant plus de 500 participants sur la plus grande plate-forme mondiale dédiée au rhum, l’application RumX.

Vous venez également d’emménager dans de nouveaux locaux, tout en prenant le nom de Ricci’ Spirits. Parlez-nous de vos projets…

Nous nous sommes installés dans de nouveaux locaux de 500 m², au cœur d’Actipark. Tout en poursuivant bien sûr l’embouteillage de rhums, nous allons élargir notre gamme de produits, et devenir experts en spiritueux au sens large, cette fois-ci avec la distillation directe de spiritueux tels que le whisky, le gin, le pastis, le limoncello, ainsi que des liqueurs à base de fruits et de plantes locales. D’où le nom de Ricci’Spirits. Pour cela, nous avons acquis un alambic parmi les plus performants en Europe. Il permet d’obtenir des alcools très intenses et aromatiques !

Ce sera le premier whisky produit sur la Côte d’Azur !

Tout à fait ! Il faudra cependant un peu de patience. La législation impose en effet un minimum de vieillissement et trois années sont nécessaires avant que l’alcool produit ne devienne officiellement du whisky.

Autre nouveauté : vous pouvez désormais accueillir du public …

Oui, nous avons une boutique où l’on vend directement nos produits. Les clients peuvent ainsi déguster avant d’acheter, sur le lieu même de la production.

Il aura également des visites et des ateliers?

Tout à fait. Nous allons proposer des visites guidées de la distillerie à partir d’avril, tous les mercredis et samedis avec trois créneaux horaires : 15h, 16h et 17h. Les visites se feront sur réservation, soit sur place, soit via notre site internet. Nous proposerons également différents types d’ateliers. Par exemple, les ateliers de création de rhum où les participants pourront composer leur propre assemblage de rhums. Ils repartiront avec leur propre bouteille. Nous proposerons aussi des ateliers sur l’assemblage de gin, où chacun pourra créer sa recette avec des épices et des fruits. Enfin, nous organiserons des soirées de dégustation, des masterclass et des conférences sur des sujets variés.

Vous envisagez aussi des formations pour les professionnels…

Nous proposerons en effet des formations pour les professionnels du secteur, comme les cavistes et les commerciaux. Ces cours seront dédiées à la maîtrise des spiritueux et à l’art de la dégustation. Très peu d’établissements délivrent ce type d’enseignements, il y a un vrai manque.

Vous avez également un projet ambitieux de domaine multi-activités à Mougins. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Oui, à plus ou moins long terme, nous espérons créer ici à Mougins un domaine qui combine production, musée, et activités de loisirs. Il y aurait un espace immersif avec des projections 3D, un toit-terrasse avec tapas, et même un jardin botanique. Ce serait un lieu de vie pour les habitants et les touristes ainsi qu’un véritable atout pour la valorisation de notre territoire mouginois. À suivre…

Savoir + : https://www.famillericci.com/ 

609 Route de la Roquette, Mougins

Tel : 04 83 93 83 65