Le MAG ‘

Gastronomie

C’est l’histoire d’un amour d’adolescence qui ne s’est jamais éteint et qui, après deux beaux enfants, donne naissance aujourd’hui à une aventure professionnelle commune : la Pâtisserie Leyzour, dont le laboratoire a ouvert tout récemment au cœur de la campagne mouginoise.

Derrière les fourneaux, les moules et les poches à douille : Charles-Elie, chef pâtissier depuis 20 ans. Derrière tout le reste : Leslie. Ces deux-là ont été frappés par la flèche de Cupidon au collège, à Paris, alors qu’ils n’avaient que 14 ans. Depuis, ils ne se quittent plus.

Leslie assiste aux premiers pas d’apprenti de son amoureux dans de grandes maisons, notamment chez Ladurée. Charles-Elie la soutient dans ses envies de cinéma et la suit à Bruxelles lorsqu’elle se forme, plus spécifiquement au métier de cheffe opératrice. Le jeune chef travaille alors chez Renard, puis pour la pâtisserie du roi : Wittamer.

Les opportunités professionnelles les emmènent par la suite au Maroc où Charles-Elie est chef international pour Ladurée, puis au Sénégal. Le pâtisser y a décroché un poste prestigieux en tant que chef de La Marquise, première pâtisserie française de Dakar. Leslie y renoue avec ses origines puisqu’elle est née dans la capitale sénégalaise où vit encore une partie de sa famille. Elle continue de travailler pour le cinéma mais la naissance de leurs enfants vient pointer une incompatibilité de planning entre ses horaires irréguliers, les réveils matinaux de Charles-Elie et la vie de famille.

Depuis quelque temps déjà, le couple mûrit l’idée d’un projet commun autour de la création de leurs propres pâtisseries. Ils décident de se lancer.

Après des mois de réflexions et de mise en place, c’est à Mougins, dans la propriété des grands-parents de Leslie que leur rêve voit le jour, fin 2022.

Galets, palets & macarons

Au cœur de l’ADN des toutes jeunes pâtisseries Leyzour, les convictions éthiques et écoresponsables de Leslie viennent s’ajouter au savoir-faire de Charles-Elie.

Derrière leurs galets, macarons et palets (leurs premières spécialités avant bien d’autres) on trouve des produits de qualité, bios, essentiellement sourcés localement comme les fruits & herbes aromatiques de La Bigarade à Vallauris, les roses et le romarin de La Ferme du Val Del Prat à Lucéram, les fraises Mara des bois d’Alexandre Falinski à Mouans-Sartoux, la fleur d’oranger et les agrumes des Falcou et Strutynski à Vallauris, la lavande de La cueillette provençale à Bouyon, le géranium rosat et le pin sylvestre du Jardin de la Bastide à Grasse…

Même les emballages sont biodégradables et les papiers ensemencés avec des graines de fleurs sauvages !

Pour l’instant, pas de projet de pâtisserie avec pignon sur rue pour les jeunes entrepreneurs. Ils préfèrent proposer leurs produits dans des points de vente en accord avec leurs convictions, notamment des magasins bios comme le Biocoop ou encore le restaurant/ salon de thé Iki.T à Mougins. Sans oublier les soirées spéciales feu d’artifice au sommet du clocher durant lesquelles l’Office de tourisme de Mougins propose leurs spécialités !

Enfin, il est possible de commander par téléphone (06.40.36.90.39) et de venir chercher les produits directement au laboratoire, chemin de Jylloue, à Mougins. L’occasion de rencontrer ces jeunes passionnés !

Toutes les infos sur : www.patisserieleyzour.fr

 

 

Vous prendrez bien une petite glace artisanale ? Une crêpe ? Une gaufre ? Un milk-shake ? Rendez-vous au tout nouveau Paloma, au cœur du village, rue de l’Église.

Intérieur cosy façon salon de thé, terrasse avec vue sur le nouveau Centre d’art, choisissez votre place. Ici les pauses sont réconfortantes, alléchantes, parfois surprenantes, et de qualité !

« Nous privilégions les bons produits, locaux, bios, naturels… » confie Éric Benouari, le propriétaire. En effet, à la carte la limonade bio vient de Grasse, tout comme le Kombucha (boisson fermentée en vogue). Les smoothies existent en version vegan et les mochis glacés inspirés des pâtisseries japonaises sont 100 % naturels et fabriqués à La Ciotat. Quant aux savoureuses glaces, elles sont made in Côte D’azur par un des rares maîtres artisans glaciers du territoire, et se déclinent en plus d’une vingtaine de parfums !

Le goût de la qualité

Une philosophie qualitative déjà mise en œuvre au Pablo ( ex – bar tabac Fontenoy), quelques mètres plus loin, où l’on retrouve du café bio, des produits frais ou encore des cocktails de compétition réalisés par un vrai spécialiste. Pablo est le premier établissement qu’Éric a repris à Mougins, l’an dernier. « Je suis commerçant dans l’âme et j’avais plusieurs affaires sur Paris. J’ai découvert la Côte d’Azur où j’ai une maison, et je suis arrivé à Mougins par hasard, invité par des amis à la Brasserie de la Méditerranée. J’ai perçu de suite le potentiel de Mougins qui est pour moi un véritable trésor. Le Fontenoy était à reprendre, j’y suis allé, j’avais déjà une expérience de buraliste. Mais outre le tabac, j’ai gardé tout en le modernisant l’esprit troquet de village, offrant là-encore des produits de qualité, une petite restauration 7 jours sur 7. La formule a bien pris mais on nous demandait des dizaines de fois par jour si nous faisions des glaces. D’où cette nouvelle proposition au Paloma, pour répondre à un besoin. Nous nous voulons complémentaires de tous les autres restaurants et établissements du cœur de village. L’idée est de proposer un maximum de services aux Mouginois et touristes, tout en cohabitant harmonieusement tous ensemble. »

Le bien vivre ensemble, voilà une valeur chère à Éric qui, outre ses activités de commerçant, s’implique avec ferveur dans « La journée internationale du vivre ensemble en paix »  qui a lieu chaque 16 mai dans plus de 50 pays grâce à l’action de 500 acteurs. Afin de soutenir cette journée, et d’illustrer « ce même air que nous respirons tous », il a même créé une entreprise de parfums 100% naturels en collaboration avec la parfumerie grassoise M. Micaleff… Les parfums vivre ensemble

► Paloma : ouvert 7/7, 10h-19h et plus tard en été. 7-9 rue de l’Église

► Pablo : ouvert 7/7, 8h-23h. Pl. du Commandant Lamy.

Il est 16h lorsque arrivons à L’Étage (ex- « Aux Trois Etages »), en plein cœur du village. Xavier Bony est en cuisine. Sa propre cuisine ! Depuis quelques mois, le jeune chef de 30 ans ne la quitte presque plus, officiant seul à la préparation des plats du restaurant qu’il vient de reprendre au cœur du village de Mougins avec sa compagne Samantha et Lukas, le frère de celle-ci. Un rêve devenu réalité pour celui qui était il y a quelques mois encore sous-chef des cuisines au Métropole Monte-Carlo au côté de Christophe Cussac. « Ce fut pour moi une formidable école, celle de Robuchon, des bases, des classiques ! »

D’autres belles adresses ont marqué son parcours depuis ses débuts comme apprenti à Nice, à la Brasserie Flo : Le Grand Hôtel de Cabourg ; La Bastide Saint-Antoine à Grasse au côté de Jacques Chibois : « L’école de la rigueur, du travail du produit » ; l’ex-restaurant étoilé Paloma**, déjà à Mougins, avec le chef Decherchi « L’école de la créativité, du soin du détail, de la minutie » ; ou encore le Mas de Pierre, où il a rencontré sa future compagne Samantha, alors en poste au spa de l’établissement. Fort de ces expériences, il s’est même présenté en 2022 au concours des Meilleurs Ouvriers de France Cuisine, décrochant une place de demi-finaliste !

Des clients conquis

À l’Étage, il compose désormais sa propre cuisine, infusée de ses expériences passées mais personnalisée. « Je crée ce que j’aimerais manger, je soigne le goût et l’esthétique. »  Une carte tendance bistronomique, composée de saveurs provençales et méditerranéennes, avec des plats traditionnels à base de produits frais minutieusement choisis, et d’autres plus surprenants, à l’image de ce déroutant dessert de butternut confit à la vanille !

Après dégustation, les clients sont conquis, comme le constatent Samantha et Lukas qui prodiguent un accueil aux petits soins en salle : « Au départ il y a de la curiosité, les gens ne savent pas à quoi s’attendre, et puis dès les premières bouchées, les compliments sur la qualité des plats sont nombreux. Les clients reviennent, certains nous disent qu’ils en profitent avant qu’on ne soit trop connu! »

Du succès et une belle réputation qui se déploie par-delà le territoire azuréen, voilà tout le bien que l’on peut souhaiter à ce courageux trio familial désireux de s’ancrer durablement dans cet écrin mouginois placé sous le signe de la gastronomie !

Il y a quelques mois, l’adorable “Resto Des Arts” blotti au cœur du vieux village, changeait de main après avoir été dorloté durant plusieurs années par Denise & Grégory. Aux manettes désormais, trois enfants du coin. Trois copains d’enfance qui ont su préserver l’âme des lieux tout en lui insufflant un nouvel élan. Ils s’appellent Macéo, Victor et Paco. Moyenne d’âge : 25 ans. Une jeunesse pleine de fougue et de passion, déjà marquée cependant par de belles expériences et de nombreux voyages.

Macéo et Victor se rencontrent durant les années collège, à L’institut Fénelon de Grasse. À l’époque, Victor habite déjà à Mougins, dans la même rue Foch où se trouve aujourd’hui le restaurant. Retour aux sources ! Paco, le troisième “mousquetaire” vient compléter la bande un peu plus tard.

Ils ne se perdent plus jamais de vue, mais chacun son parcours.

Macéo, fils d’un père architecte dans l’hôtellerie-restauration, rêve depuis toujours d’évoluer dans ce milieu et poursuit des études au sein de la prestigieuse école Vatel. Il travaille ensuite à l’étranger, notamment dans les Emirats Arabes Unis, en Espagne, ou en Angleterre.

Victor se spécialise dans la gestion, puis s’expatrie en Australie où il tombe également dans la marmite de la restauration. “Au départ ce n’étaient que des petits jobs, mais j’ai adoré : le contact avec les gens, les bons produits, la cuisine, l’ambiance…”

Paco part quant à lui étudier l’économie à Londres. Puis la COVID le renvoie en terres azuréennes. Victor et Macéo travaillent alors dans l’hôtellerie restauration à Cannes et vivent en colocation à… Mougins village.  Les trois amis se retrouvent.

Un coup de cœur !

Le projet d’ouvrir un restaurant ensemble naît un soir, ou plutôt un matin très tôt, après quelques verres partagés. Ils y pensent depuis longtemps mais décident de se lancer. Pour de vrai. “Nous avions déjà eu des expériences de gestion d’établissements et nous nous sommes dit que quitte à travailler comme des fous, autant le faire pour nous !” Le lieu est déjà tout choisi : Mougins, ce village qu’ils adorent.

Ils lancent alors les recherches et visitent le “Resto des arts”. “ Ce fut un vrai coup de cœur, nous avons été séduits par l’âme du lieu et son potentiel, le feeling est de suite passé avec les anciens propriétaires”. 

Il leur faut plusieurs mois pour convaincre les banques et réaliser quelques travaux avant d’ouvrir, au beau milieu de la saison.

Le décor est soigné, élégant, arty, moderne. À l’extérieur, la terrasse invite à se poser pour profiter des charmes du village. À l’intérieur, deux salles cosy vous accueillent dans une atmosphère chaleureuse où flottent de doux effluves.

Déjà sélectionné par le guide Gault & Millau

En cuisine, ce sont Bastian et Amir qui officient, deux autres copains de longue date venus compléter l’équipe. Leur signature : une cuisine fusion méditerranéo-asiatique avec des produits frais, de saison et locaux (agneau des Adrets, primeurs des environs, citrons de Menton, olives de Nice, bière du Mercantour…). La carte change tous les deux ou trois mois !

Rapidement la cuisine, l’ambiance amicale, l’accueil soigné font recette. Le restaurant affiche complet dès les premières semaines, séduisant aussi bien les fidèles de l’ancienne formule (y compris les anciens propriétaires !) qu’une nouvelle clientèle, plus jeune et diversifiée, venant aussi de Cannes, Nice, Monaco, ou de l’étranger…

Même le guide Gault & Millau ne s’y est pas trompé, classant l’établissement dans les meilleures tables azuréennes seulement un mois et demi après son ouverture !

À découvrir sans tarder, midi ou soir, sans oublier le tout nouveau brunch du dimanche !

Infos + ►

Ouvert du mercredi au dimanche.

20 Rue du Maréchal Foch, 06250 Mougins

Tel : +33 (0)4 93 75 60 03

https://restodesarts.com/

Une jolie boutique façon cabane en bois et sur les étals, des meules de nougats, de pâtes de fruits et de calissons. Voilà ce que propose la nouvelle adresse gourmande située au bout de la charmante rue des Orfèvres, au cœur du village ! Après Menton, Nice et Saint-Paul-de-Vence, la famille de confiseurs Bruno vient en effet de choisir Mougins pour y proposer ses douceurs artisanales…

Des nougats de toutes sortes, les plus naturels possibles, à base essentiellement de miel et de blanc d’œuf. Leur particularité : leur étonnant moelleux qui fond en bouche. On les achète par grandes tranches.  Les meules qui pèsent entre 30 et 50kg sont fabriquées à Montélimar, pays du nougat, où l’histoire familiale a débuté en 1988 avec les grands-parents. Dans les compositions, les produits français sont privilégiés. Le miel provient d’un petit producteur exclusif à Valensole, les fruits 100 % bios sont produits à Nice, quant au caramel beurre salé, il vient tout droit de Bretagne.

Les goûts vont des plus classiques (amande, pistache, fruits confits…), aux spécialités de la maison telles que le nougat au caramel beurre salé, en passant par des versions plus originales : Nutella, Oréo, M&M’s, lavande… Il y en a pour toute la famille !

Autres produits artisanaux à découvrir au sein de la boutique : les pâtes de fruits à teneur réduite en sucre (30% contre 50% dans les versions classiques) et aux saveurs inédites. Sans oublier les calissons inspirés de la recette aixoise (pâte d’amandes, orange, citrons et melons confits), mais présentés là encore sous forme de meule..

Ouvert 7/7 de 10h à 19h. La Gourmandise. Rue des Orfèvres.

69 €/kg. Comptez au minimum 25-30 euros.

www.confiseriejarods.com

 

La viande haute couture, directement de la ferme à l’assiette… Voici le credo du tout nouveau restaurant « Bohème » qui a ouvert récemment à l’entrée du village, dans le bel écrin de l’ex-Paloma. A sa tête, un enfant du village, Maxime Petit, associé à Alexandre Polmard, fils d’éleveurs/bouchers fournisseur des plus grandes tables françaises.

Maxime Petit a grandi à Mougins.  Fils de boucher, il côtoyait déjà dans sa jeunesse les cuisines des grands chefs qui se fournissaient chez son père, dont le célèbre Roger Vergé. Il a appris très tôt le respect du produit et admiré le savoir-faire de ses aînés, leur goût pour la qualité et l’authenticité des matières premières. Autant de valeurs qui, quelques années plus tard, ont fait de sa rencontre avec Alexandre Polmard, fils des éleveurs / bouchers fournisseurs des plus grandes tables françaises, un véritable coup de foudre professionnel.

Tous deux passionnés, Maxime & Alexandre prônent une même consommation éthique de la viande. Inspirés par l’élevage raisonné pratiqué par la Maison Polmard (sélection minutieuse des animaux, seulement 2 abattages / semaine, valorisation de toutes les parties de la bête, aucune surproduction…) ils créent leur propre filière d’élevage, « Héritage », afin que cette « autre viande » soit accessible à un grand nombre de restaurants.

Puis ils décident de lancer ensemble tel un emblème de leur philosophie le restaurant « Bohème ». Maxime a piloté avec succès « Le Grill de Mourachonne » à Pegomas durant dix ans, il connaît le métier.  Alexandre n’est pas novice non plus, la maison familiale Polmard dont il a repris les rênes en 2012 fournit les tables gastronomique de l’Hexagone et possède déjà trois restaurants en Lorraine et à Paris.

Dans ce nouvel établissement mouginois inscrit dans la lignée des nouveaux modes de consommation responsables, « on donne du sens à ce que les clients mangent, on leur explique, on leur fait découvrir des pièces inédites, le but étant de valoriser toute la bête afin d’éviter toute surproduction », confie Maxime Petit. Chaque jour, l’ardoise affiche les morceaux disponibles. Celles-ci sont soigneusement préparées au barbecue au feu de bois ou au charbon argentin, la cuisson idéale. Pour parfaire l’expérience, nous avons fait venir du Pérou le chef Manuel Rondan Rodriguez qui excelle dans ce type de préparation. Alexandre l’avait repéré dans un resort aux Maldives ! « 

La carte affiche une cuisine fusion, avec essentiellement de la viande, mais aussi d’autres choix, dont du poisson, lui aussi choisi de façon éthique et responsable. Ici, même la décoration respecte cette philosophie. Conçue par l’architecte d’intérieur Chloé Genter, elle allie l’élégance des tables mouginoises aux matériaux naturels, nobles et authentiques. Le cadre est chaleureux, propice à la dégustation, à la mise en valeur du produit. En salle, à la tête des équipes, on retrouve Patrice Dubois, ex-manager du Paloma, également passé par La Bastide Saint-Antoine de Jacques Chibois, garant d’un service soigné et exigeant.

Vous laisserez-vous tenter par cette nouvelle et singulière expérience gustative ? De nombreux clients sont déjà séduits !

Bohème, mardi-samedi / 47 Av. du Moulin de la Croix. / 06 76 98 05 15 / MENU ►  qrco.de